Jeudi, l'euro a augmenté de 45 pips. Formellement, cette hausse peut être considérée comme une continuation du mouvement « risk-on » (S&P 500 +0,32 %), mais nous sommes plus enclins à interpréter le comportement de l'euro au cours des deux dernières semaines comme une consolidation en prévision d'une baisse des taux d'intérêt de la Federal Reserve le 17 septembre. Avant cet événement, l'indice des prix des dépenses de consommation personnelle sera publié aujourd'hui, suivi des données sur l'emploi le 5 septembre et de l'IPC le 11 septembre.

Malgré l'importance de ces publications, la réduction de taux de septembre est acquise et déjà intégrée par le marché. La seule question qui reste est à partir de quel niveau le marché sera déstabilisé le jour de la réunion de la Fed. Peut-être autour de 1.1878 à partir de la bordure supérieure du canal de prix, ou de la ligne MACD (1.1752), voire de la plage de 1.1495–1.1632, où il y aura probablement d'importantes acquisitions d'euros avant la baisse des taux. En d'autres termes, l'euro reste dans une période d'évolution libre. Les données à venir ne devraient probablement pas influencer de manière significative le positionnement des spéculateurs dans une fourchette au-dessus ou en dessous des cours actuels. Pour l'instant, le sentiment est haussier, car le prix est au-dessus de la ligne d'équilibre, qui sert de guide à l'inclination des participants du marché à acheter ou vendre, et l'oscillateur Marlin s'est installé en territoire positif. Rien n'empêche le prix de tester la ligne MACD à 1.1752.

Sur le graphique H4, le prix s'est consolidé en dessous de la ligne MACD après avoir précédemment effectué une fausse percée au-dessus de celle-ci. Marlin reste orienté à la hausse. En général, c'est une position favorable pour que le prix passe en dessous du seuil de 1,1632 si les données sur l'inflation d'aujourd'hui correspondent ou sont inférieures aux prévisions. On s'attend à ce que le core PCE augmente de 2,8% en glissement annuel à 2,9% en glissement annuel, tandis que le PCE global devrait rester inchangé à 2,6% en glissement annuel.